BOLEX - PAILLARD
En 1814, dans le Jura, Moïse Paillard ouvrait, dans son appartement de Sainte-Croix, un modeste atelier pour fabriquer des montres et des boîtes à musique. En 1964, la société qui porte son nom connu dans le monde entier, occupe plus de 5000 personnes dans ses usines. Entre ces deux dates, cent cinquante années ont passé, marquant pour le modeste atelier une prodigieuse évolution. S'adaptant sans cesse aux circonstances techniques et économiques de l'heure, Paillard a fabriqué successivement des montres et des boîtes à musique, des phonographes, des Gramophones, des pick-up, des radios, des machines à écrire, des appareils de cinéma, des machines à calculer et des appareils reproducteurs du son.
Format 16 mm
La Bolex Auto Cinéma apparaît en 1928. Elle est fabriquée par la Bol S.A. à Genève. En 1930, la Maison Paillard reprend l'exploitation de la marque et des appareils Bolex. L'appareil contient 15 mètres de film 16 mm et est équipé d'un viseur reflex et à cadre. Objectif Hermagis f 3,5 de 25 mm (Histoire de la caméra ciné amateur - Michel Auer et Michèle Ory)
Les caméras Paillard-Bolex acquièrent rapidement dans le monde entier la réputation d'appareils de grande classe. Le modèle H 16 était le plus perfectionné et le plus complet de tous. Environ 800 pièces jouaient les unes par rapport aux autres avec une précision d'1/100 ème de mm. Cette caméra sera produite dès 1935. Elle sera très appréciée non seulement des amateurs exigeants et des explorateurs, mais aussi de nombreux professionnels, hommes de science, industriels... Antoine de Saint-Exupéry, Andy Warhol, Brian de Palma, Peter Jackson utiliseront une Bolex H 16. Celle-ci sera la plus vendue des caméras 16 mm
Caméra Bolex H 16 RX. La tourelle de cette caméra permet, par simple rotation, de passer instantanément d'un objectif stan-dard à un grand angulaire ou à un téléobjectif. La tourelle peut être manœuvrée avec facilité à l'aide de son levier, rabattable vers l'avant. Visée réflex. Le système à prismes dont est pourvue la caméra H 16 RX renvoie dans la lunette de visée l'image saisie par l'objectif même de prise de vues, telle qu'elle apparaîtra sur l'écran. Le cadrage et la mise au point s'effectuent ainsi avec une parfaite exactitude. Un viseur clair à 8 focales, amovible, muni d'un correcteur de parallaxe de 0,50 m à l'infini, com-plète avantageusement l'équipement de visée de la caméra. Grâce à un mécanisme ingénieux, l'introduction du film s'effectue automatiquement et les boucles se forment d'elles-mêmes. Ainsi, le chargement de la caméra est à la fois aisé, rapide et sûr. La caméra H 16 RX peut recevoir des bobines standard de toutes marques de 15 ou 30 m de pellicule .
Remonté à fond, à l'aide de la manivelle extensible, le moteur peut entraîner sans interruption 5 m de film, ce qui représente 40 secondes de prise de vues à la cadence de 16 images par seconde. Les cadences de prise de vues s'échelonnent de 12 à 64 images par seconde. La caméra H 16 RX peut fonctionner indifféremment en marche normale, continue ou image par image - avec ou sans câble déclencheur - permettant ainsi la réalisation de titres, dessins animés, mouvements accélérés, etc. Il est possible, après avoir débrayé le moteur à ressort, d'actionner le mécanisme à l'aide d'une manivelle amovible, en avant ou en arrière, sans limitation de course. La manivelle est surtout utile pour réaliser des effets spéciaux tels que fondus enchaînés, surimpressions, truquages divers, etc. Le compteur métrique et le compteur d'images indiquent avec précision la longueur de la pellicule impressionnée et le nombre d'images exposées. Couplés tous deux au mécanisme de la caméra, ils additionnent en marche avant et soustraient en marche arrière. Tous les truquages classiques peuvent ainsi être effectués avec une exactitude absolue. Un signal acoustique fait entendre un déclic tous les 21 cm de film, ce qui permet au cinéaste d'évaluer facilement la longueur de la scène qu'il est en train de filmer. Cette caméra dispose par ailleurs d'un obturateur variable. En faisant varier l'angle d'ouverture des pales de l'obturateur, on agit sur le temps d'exposition de la pellicule sans modifier la cadence de prise de vues. Il est ainsi possible de jouer avec la profondeur de champ, d'éviter des diaphragmes trop fermés par lumière éblouis-sante et surtout de réaliser sans peine des fondus ouverts, fermés ou enchaînés.
Bolex 16 M
Caméra Bolex H 16 de démonstration
(www.antiq-photo.com)
Caméra Bolex 16 EBM Electric. Caméra très appréciée pour sa haute précision mécanique et son moteur régulé électronique-ment. Visée réflex exempte de scintillement X 14. Mise au point sur dépoli. Porte-filtre gélatine à glissière. Entraînement par moteur électronique. Retour arrière par manivelle. Accu 12 V 1 Ampère logé dans la poignée. Vitesses 10, 18, 24 , 25 et 50 im sec. stabilisées électroniquement. Autonomie 720 mètres de film + 20°C. Ouverture pour magasin 120 m.
Boîtier sous-marin, pour caméra H 16. Garanti jusqu'à 100 m de profondeur. Equipé de deux systèmes de visée : viseur iconomètre avec correction de parallaxe jusqu'à 1,30 m et viseur rapide à mire et guidon . Filtre en neutral devant le hublot empêchant les réflexions nuisibles, atténuant la dominante bleu-vert et augmentant le contraste des images. Couvercle à fermeture par étrier. Glissière dans la base du boîtier pour fixation d'accessoires (éclairage par exemple). Photo : www.cinemaantique.com
Caméra Bolex 16 Pro
Avec cette caméra, Paillard franchit un pas décisif et aborde le domaine du cinéma professionnel de reportage ou de studio. Cette caméra permet d'enregistrer le son directement sur le film à piste magnétique pré-couchée ou selon le procédé du son-pilote. En son magnétique pré-pisté le système d'enregistrement est incorporé à la caméra. En son-pilote, la prise de fréquence est située sur la génératrice du bloc d'alimentation. Une "claquette automatique", par voile intégral d'une image, sert à repérer les départs synchrones de l'image et du son. La maniabilité et l'automatisme de cette caméra facilitent consi-dérablement la tâche de l'opérateur qui la porte sur l'épaule ou la tient à deux mains; son poids avoisine 14 kg (10 pour la caméra et 4 pour le chargeur). Les poignées comportent les commandes de trois servo-moteurs pour régler la distance focale, la distance de prise de vues et le diaphragme. Le diaphragme se règle, soit automatiquement, la lumière étant mesurée à travers l'objectif, soit manuellement pour les sensibilités de 12 à 1600 ASA; la valeur de l'ouverture du diaphragme est visible dans le viseur. Le moteur d'entraînement "Synchro-Vario" est un moteur synchrone à vitesse variable, incorporé au boîtier de la caméra; il permet la marche avant, arrière aux cadences de prise de vues de 12 à 50 im./sec et l'image par image. Ses vitesses sont stabilisées par un générateur de fréquences transistorisé; leur démarrage et l'arrêt sont instantanés. L'entraîne-ment et le maintien du film sont assurés par une griffe à double fonction (transport et fixité). Le magasin à double chambre coaxiale, peut contenir jusqu'à 120 m de film en galette ou bobine; son chargement est facile et rapide en chambre noire ou à l'aide d'un manchon de chargement. Le chargement entièrement automatique s'opère en 4 secondes; une lampe rouge reste allumée lorsque la caméra ne contient pas de film ou tant que le chargement n'et pas terminé. Le viseur reflex fait appel à un faisceau lumineux dévié par l'obturateur rotatif à miroir, dont l'angle est de 145°; l'image visée visible à l'arrêt, est grossie 20 fois, ce qui donne le rapport I : I à la distance focale de 12 mm. Le contrôle de la mise au point s'opère sur dépoli ou champ clair, au choix. (Le cinéma pratique, n° 72 p. 4)
Format 8 mm
La Bolex L8 date de 1942. Elle est entraînée par un moteur à ressort et propose une seule vitesse. L'objectif est un Yvar de Kern de 12,5 mm de focale et ouvrant à f 1 : 2,8. A partir de 1947, ce modèle sera proposé avec quatre vitesses (12, 18, 24 et 32 images seconde).
Caméra B 8. Tourelle à deux objectifs interchangeables. Cadences de 8 à 64 images/seconde. Obturateur variable. Celui-ci permet de modifier le temps d'exposition sans changer la cadence de prise de vues. Il offre la possibilité, sans l'aide du diaphragme ou d'un iris à fermeture totale, de passer insensiblement d'une scène à une autre en assombrissant progressi-vement la première (fondu fermé), puis en augmentant la clarté de la deuxième (fondu ouvert). Il permet aussi tous les effets que l'on obtient en photographie, en agissant à la fois sur le temps de pose et sur le diaphragme prises de vues lorsque la lumière est éblouissante, plans nets ou flous à volonté, augmentation de la netteté des images. Marches : intermittente, continue et image par image. Viseur à champ variable pour focales de 12,5 à 36 mm.
Caméra B 8 L. Cette caméra est munie d'un posemètre incorporé : la cellule photo-électrique se trouve derrière l'objectif de prise de vues au lieu d'être fixée à côté de celui-ci, sur le boîtier. Il en résulte un grand nombre d'avantages. La cellule mesure la quantité exacte de lumière qui traverse l'objectif et impressionne la pellicule, sans être influencée par les zones d'ombre ou de lumière qui entourent le sujet et qui n'apparaissent pas sur l'image : elle réagit comme le film lui-même. Tous les objectifs peuvent être utilisés, sans restrictions, qu'ils soient fix-focus ou à distance réglable, courants ou très lumineux; la cellule indique automatiquement l'exposition correspondant à chacun d'eux.
Caméra C 8. Caractéristiques identiques à celles de la caméra B8, à l'exception de la tourelle et de l'obturateur variable.
Caméra D8 L . Comme la B 8 L, cette caméra est munie d'un posemètre incorporé : la cellule photo-électrique se trouve derrière l'objectif de prise de vues au lieu d'être fixée à côté de celui-ci, sur le boîtier. Elle dispose par ailleurs d'une tourelle à trois objectifs.
Caméra Bolex zoom Reflex. L'objectif "zoom" Pan-Cinor de SOM-Berthiot, ouvre à 1 : 1,9. La vaste échelle des focales du Pan-Cinor permet de réaliser des travellings optiques, au moyen du levier des focales ou du moteur électrique. Dans le grand viseur réflexe clair, on voit exactement l'image qui apparaîtra sur l'écran. Sa clarté n'est pas influencée par les variations du diaphragme. Sans quitter de l'œil le viseur, on peut contrôler le cadrage, la mise au point et l'exposition. Le sytème Bolex de mesure de la lumière à travers l'objectif garantit l'exposition correcte de la pellicule. La photo-résistance est située dans un plan correspondant à celui du film. Grâce à l'obturateur variable, on peut réaliser des fondus. L'obturateur variable permet également la réalisation d'effets artistiques. Par la réduction du temps d'exposition, et l'augmentation de l'ouverture du diaphragme, il est possible de rendre flous les arrière-plans indésirables et de mettre ainsi en évidence le sujet principal. Les cadences de prises de vues de la Bolex Zoom reflex s'échelonnent à volonté entre 12 et 64 images/sec.
Le système télémétrique à "champs mélangés" qui caractérise le viseur réflexe du modèle P3, propose à l'époque une formule inédite : l'image du sujet apparaît à la fois dédoublée et floue si la distance n'est pas réglée avec exactitude, spécialement en position téléobjectif.
Bolex Zoom Reflex Automatic K 2 Objectif Zoom Vario Switar 1 : 1,9 - focales 8 à 36 mm à commande automatique ou manuelle "Power-Zoom" - Focale intermédiaire 25 mm crantée à volonté - distance de 0,70 m à l'infini. Viseur réflexe avec mise au point sur dépoli et à champ débordant pour offrir ainsi une prévision de la scène. Dispositif d'accommodation visuelle et signal de sécurité pour éviter de filmer lorsque la lumière est insuffisante, selon le film employé. Commande manuelle ou automatique du diaphragme - mesure de la lumière derrière l'objectif. Sensibilité de 10 à 200 ASA - Cadences de prises de vues synchro-nisées 12 - 18 - 24 et 40 images par seconde (Ciné-gazette Paillard Bolex n° 14)
En 1962, la caméra H8 a la renommée sur le marché mondial d'être l'appareil 8 mm le plus économique, parce que prévu pour des bobines de 30 m, d'un coût inférieur à celui de 4 bobines de 7,50 m du même format. Le nombre d'opérations de charge-ment et de déchargement s'en trouve également réduit. Cependant, il manquait à cet appareil la visée Reflex et l'obturateur variable, deux performances dont sera dotée la caméra H8 réflex en 1962. Avec cette caméra, l'obturateur variable peut être commandé manuellement ou automatiquement et actionné de façon continue ou verrouillé sur des positions intermédiaires pour réduire les temps d'exposition. Un signal indique en permanence dans le viseur le degré d'ouverture ou de fermeture de l'obturateur variable. La visée reflex offre toutes garanties pour un cadrage et une mise au point précis. Cette caméra présen-te également d'autres caractéristiques intéressantes telles que le chargement automatique, une tourelle à trois objectifs, la marche arrière intégrale et divers modes de déclenchement (ciné-gazette Paillard Bolex n° 4)
Format super 8
Après une longue expectative, Pailard apporte sa réponse aux conceptions diverses de la caméra Super 8 idéale avec la caméra Bolex 150 Super. Cet appareil frappe tout d'abord par sa forme très particulière, due à sa conception technique essen-tiellement fonctionnelle. Portée en sautoir, elle laisse une totale liberté de mouvements et peut accompagner le cinéaste n'importe où, sans lui causer ni gêne, ni fatigue, ne pesant que 1,4 kg. Bien équilibrée et permettant de filmer même d'une seule main, l'appareil est constitué de trois "étages" distincts : le magasin contenant la cartouche de film et les piles, qui sont par conséquent très accessibles; la partie optique comprenant l'objectif zoom et le viseur, avec les boutons de réglage de la focale et de la distance; la poignée enfin où est logé le moteur électrique. Les rayons lumineux, transmis par l'objectif, sont déviés à l'angle droit sur le film, qui défile donc horizontalement derrière la fenêtre de prise de vues. L'objectif zoom Paillard-Bolex f. 1,9 de 8,5 à 30 mm comporte 17 lentilles. La mise au point s'effectue de façon rapide au moyen d'un bouton actionné simplement par le pouce droit, avec un contrôle sur le disque des distances situé sur la face droite de la caméra. Le bouton agit sur le compensateur de mise au point, sans modifier la position du variateur de focale. Il s'agit là d'un système tout à fait inédit, qui exige que les éléments mobiles de l'objectif soient commandés séparément. La distance minimum de prise de vues est de 0,80 m. La cadence de prise de vues est de 18 im./s. Le compteur automatique est d'un genre inédit. Il se présente sous la forme d'un cadran, divisé en 24 secteurs correspondant chacun à 8 secondes de prises de vues. La position de l'aiguille indique donc à la fois les scènes tournées et celles qui restent à filmer; sa remise à zéro est automatique (Cinéma pratique, n° 71, p. 287 et 288)
Caméra Bolex 155 Macrozoom. Caméra Super 8 représentant une version perfectionnée de la Bolex 150 et dont l'originalité exclusive réside principalement en un objectif à focale variable permettant la prise de vues directes de 3 cm à l'infini. La possibilité de prise de vues à aussi courte distance introduit la possibilité d'enchaînés obtenus par déplacement de la mise au point (ce que Paillard appelle dans ses notices descriptives "fondu optique"). Il s'agit, assez simplement, d'une action plus ou moins rapide sur la commande des distances sans interruption de la prise de vues, ce qui a pour effet, par exemple, d'estomper presque entièrement un premier plan en lui substituant graduellement un plan moyen ou général et vice-versa. C'est l'effet classique d'un personnage photographié derrière un grillage, dont les mailles sont seules apparentes, lorsque la mise au point est faite à leur profit, et qui disparaissent ensuite presque totalement pour laisser apparaître le sujet qui se trouve derrière elles quand le "point" est réglé sur ce dernier. Un effet amusant du même ordre est réalisable au travers d'une diapositive, peu dense, cadrée en plein cadre et que l'on a soudain l'impression de traverser lors de la mise au point sur la scène ou le décor qui se situe derrière elle… Le moment de passage au flou peut évidemment servir à un enchaînement de transition, une diapositive, ou un avant-plan, étant substitué au précédent à ce moment-là. Tous ces effets sont facilités par une sorte de compendium-support, appelé "Multitrix", qui se fixe à l'avant de l'appareil et peut recevoir tous documents fixes et plans (titres, diapositives, etc.). La caméra possède deux vitesses, 18 et 32 im./s; cette dernière, commandée par un bouton-poussoir, peut intervenir en cours de prises de vues pour un effet de ralenti, le retour à la cadence normale s'effectuant dès que l'on relâche le bouton-poussoir (Cinéma pratique, n° 81 p. 49)
Bolex 7,5 Macrozoom. Après les modèles 150 Super et 155 Macrozoom, le fabricant suisse propose un zoom f. 1,9 de 7,5 à 21 mm permettant de filmer, avec mise au point continue, jusqu'à une distance de 13 cm du sujet. Avec l'accessoire Multritrix, déjà apparu pour le précédent modèle, on peut effectuer toutes sortes de prises de vues sur documents plans opaques ou transparents, procéder à de rapides titrages, etc. (Cinéma pratique, n° 87 p. 269)
Résolument décidée à perpétuer la formule Macrozoom après les Bolex Macro 7,5 et 155, la firme Paillard propose la Bolex Macrozoom 160, version perfectionnée de la Macrozoom 155 sortie en 1967. Celle-ci présente quelques améliorations qui ne changent rien à sa morphologie, ni à sa conception. Techniquement, le principe du zoom à double tirage permettant la mise au point jusqu'à un objet touchant le parasoleil et un jeu d'accessoires joints à la caméra ainsi que son automatisme obligent presque l'amateur à user des ressources du banc-titre et du trucage tout en le laissant libre de ses mouvements et de ses initiatives alors que, jusque-là, seuls les professionnels et les amateurs très avertis disposant de temps, de place et de matériel pouvaient envisager des effets similaires. Pour Paillard, un film de vacances doit être aussi "spectaculaire" et pouvoir être tourné de A à Z en vacances, titres et trucages inclus. Par rapport au modèle 155, les perfectionnements de la Macrozoom 160 sont l'adjonction d'une commande électrique au zoom, l'inversion du levier de commande manuelle de celui-ci qui se trouve à présent à la partie supérieure du bouton de commande, un système de mise au point plus précis puisqu'étendu au champ global du viseur et enfin une troisième vitesse de défilement correspondant exactement au double de la cadence normale (36 im./s, au lieu des 32 im./s sur les précédents modèles) (Cinéma pratique, n° 100-101, p. 193)
Caméra Bolex 233 Compact Caméra 8S de vulgarisation; zoom f.1,9 de 9 à 30 mm à 11 lentilles. Mise au point à partir de 1,20 m. Visée reflexe, cellule photo- résistante automatique avec correction manuelle de + 1 diaphgrame, monovitesse 18 im./s et image par im. Cotes 40 x 77 x 176 mm. Poids : 460 grammes. Il y a lieu de noter que l'Eumig-mini et la Bolex 233 sortaient d'une même chaîne de fabrication. Elles n'avaient même pas pris grande peine à différencier leur silhouettes concurrentes (Cinéma pratique, n° 112 p. 259 et n° 108 p. 141)
Bolex 280 Macrozoom. Zoom f. 1,8 de 7 à 56 mm à commande électrique et deux vitesses; possibilité de cadrer un champ de 20 x 27 mm; cellule photorésistante automatique et débrayable située derrière l'objectif, visée reflexe à mise au point stigmométrique, vitesses de 18, 24 im./s et im. par image (Cinéma pratique, n° 112 p. 259)